Pour la deuxième année consécutive, le gouvernement Couillard prévoit faire un surplus budgétaire; l’an passé, il était de 1,8 milliard $. Pourtant, il s’obstine à poursuivre sa politique d’austérité, coupant dans des programmes et des services sociaux. Dans la foulée, les plus vulnérables s’appauvrissent dangereusement.
Pour trouver de l’aide et défendre leurs droits fondamentaux, les gens à faible et à modeste revenus n’ont pas d’autres choix que de se réunir autour de groupes d’action communautaire autonome.
Cependant, les groupes d’action communautaire subissent, eux aussi, le couperet de l’État : pas d’augmentation de leur financement de base, ni même d’indexation; dans certains cas, il n’y a aucun financement gouvernemental et les groupes sont alors tributaires de la seule charité des fondations privées.
Pourtant, en 2001, Québec a adopté une politique de soutien et de financement des groupes communautaires. Il reconnaissait en ceux-ci « une contribution essentielle à l’exercice de la citoyenneté et au développement social du Québec » et il s’engageait notamment à leur verser un « financement en appui à la mission globale ».
475 millions $ de plus, voilà ce que demandent les 4000 groupes d’action communautaire autonome du Québec et c’est pourquoi ils feront la grève les 7, 8 et 9 novembre 2016.
Pour un meilleur financement des groupes d’action communautaire autonome, dès maintenant!